Atlantique
Une Traversée de l’Atlantique « Marquante… »
Comme un clin d’oeil, nous voulions porter votre regard sur la transformation du visage et des mains de Serge AVRIL durant sa traversée de l’Atlantique en solitaire !!!
Cette expérience humaine a été rythmée par des moments de doute, de peur, de solitude, de joie, de bonheur d’arriver au bout de ce défi personnel.
Nous voulions donc faire ressortir en photos, toute la difficulté de cette aventure marquée par ce corps qui parle…
Serge AVRIL : 4357 Milles Nautique (8070 Km) en 29 jours 20 heures et 30 minutes
Message de Serge Avril « Je voulais de l’aventure, j’en ai eu… »
« 28…
Cela fait désormais 28 jours que j’ai quitté La Rochelle.
Quand j’ai décidé de faire cette traversée, c’était avant tout pour le voyage intérieur, l’aventure intérieure.
Aujourd’hui je suis à deux jours de l’arrivée… Et je suis heureux de terminer cette belle traversée !
Je voulais de l’aventure, j’en ai eu ! Je n’imaginais pas que ça serait aussi difficile physiquement… Contrôler son mental quand on est au chaud chez soi c’est une chose !
Mais quand on est dans un milieu, qu’on peut qualifier d’hostile je pense, et avec des problèmes réguliers, c’en est une autre je vous l’assure !!
Et puis j’ai dû apprendre seul et sur le tas la navigation en haute mer. En effet, je n’avais pas de véritable expérience du grand large avant de partir. La navigation dans la nuit noire avec une mer et du vent difficiles avait un caractère stressant qu’il m’a fallu apprivoisé !
Je sais que c’est une expérience unique qui va rester gravée dans ma mémoire. Aujourd’hui je donne déjà un compte-rendu alors même que je ne suis pas encore arrivé, mais dans un mois ou deux je pourrais en faire un autre. J’ai semé des graines qui vont prendre un peu de temps pour fleurir, mais qui donneront de belles fleurs, je l’espère.
Merci à tous ceux qui m’ont soutenu dans cette aventure, à tous ceux qui m’ont envoyé des messages auxquels il m’était hélas difficile de répondre…
Je suis le premier surpris par l’écho que cette aventure a eu chez vous, par le nombre de personnes, de messages… C’est très touchant !!!
Nous aurons bientôt l’occasion de nous retrouver tous ensemble, c’est promis !
Dernière nouvelle pour les amis qui sont en Martinique : Mon arrivée est prévue le 12 février à 10H00 heure locale à la Marina des Trois Ilets !
À bientôt, et encore merci !!
Serge AVRIL »
Journée type sur Namasté avec Serge Avril
« Bonjour à tous, ce soir je prends le temps de vous décrire ma journée d’hier, pour que vous puissiez imaginer comment se passe ma vie à bord.
Je me suis réveillé vers 10 heures (heure de La Rochelle), comme souvent. Ici le jour se lève à peine. Petite précision: Je ne dors que par intermittence, et vérifie régulièrement mes instruments (la vitesse du vent, la vitesse du bateau et son cap..).
Donc, une fois levé, je vérifie tout d’abord ma position sur la carte. Je vérifie ensuite l’état de mes batteries : Je regarde combien de pourcentage il me reste et, si j’ai moins de 60%, je démarre le moteur pour 30 à 60 minutes.
Vient ensuite le petit-déjeuner et un brin de toilettes, puis je fais le tour du bateau pour vérifier qu’il n’y a pas un problème quelque part, mais hier : Mauvaise nouvelle !!!
Je découvre que la sangle de l’enrouleur de génois (voile à l’avant du mât) est complètement sortie de sa cage. La seule possibilité pour tout remettre en ordre étant de descendre le génois, je l’ai donc fait pour remettre l’enrouleur en état de marche. Mais c’est là que ça se gâte : La drisse est coincée en haut du mât, m’empêchant donc de remonter le génois ! N’ayant vraiment pas envie de monter en haut du mât en plein milieu de l’Atlantique, j’ai ainsi dû plier le génois (51m²) tant bien que mal pour le stocker dans la soute, et pour finir j’ai démonté la petite trinquette (19m²) pour la remplacer par une plus grande (29m²).
Cet exercice a duré plus de 3 heures, je suis épuisé, mais tout de même content de m’être préparer physiquement avant cette traversée !
À présent je naviguerais donc sans génois, mais malgré une légère perte de vitesse il n’y a rien de grave !
Il est déjà 14h00, je prépare alors mon repas (ce qui me demande un effort puisque je n’ai pas faim).
Je reviens ensuite à la table à cartes, où je connecte mon iPad au wifi du téléphone satellite pour tenter de me connecter à ma boîte mail, sur laquelle mon routeur météo me laisse des informations. Je vérifie ses données avec mes propres données météo, puis je prends le temps de répondre aux quelques mails d’amis proches, de ma famille ou des écoles.
L’effort de ce matin me fait faire une petite sieste de 20 minutes, histoire de récupérer.
Après avoir réaliser des prises de vue avec les caméras, je partage mon après-midi entre la lecture (en ce moment je lis Le fabuleux pouvoir de votre cerveau de Deepak CHOPRA), la pêche (sans succès jusqu’à présent), la préparation de ma conférence, le lavage du linge, ainsi que toutes les missions techniques : Analyse de ma route dans les deux trois prochains jours, observation de fichiers météo, nouveau point avec mon routeur…
Puis j’appelle mon épouse avec le téléphone satellite, pour avoir de ses nouvelles et lui donner des miennes.
Pour finir, après avoir manger et lu, je vérifie que toutes mes alarmes ainsi que mon radar soient activés (j’utilise le radar pour détecter les orages, mon principal danger), pour ensuite aller me coucher».
J’espère que ce petit récit vous a plu, et vous a permis de vous immerger un peu plus dans mon aventure !
À très bientôt pour d’autres nouvelles,
Amitiés,
Serge ».
Questions/Réponses avec les élèves du Collège Albert Camus
Dans le cadre de notre projet pédagogique, voici un échange Questions/Réponses avec les élèves du Collège Albert Camus à La Rochelle et notre Skipper magicien Serge Avril :
« Comment est née pour vous cette passion de la navigation ?
Serge : Tout simplement, j’ai d’abord eu deux bateaux à moteur, mais je me suis très vite lassé. Ensuite, je suis monté sur un voilier et j’ai tout de suite eu le « feeling ».
« La traversée, jusqu’à présent, a-t-elle été difficile ou non ? »
Serge: Les six premiers jours ont été un peu difficile mais c’est aussi dû à mon manque d’expérience. J’ai traversé deux dépressions : la mer et le bateau bougeaient dans tous les sens, j’avais donc du mal à dormir et il y avait beaucoup d’humidité à l’intérieur du bateau.
« Combien de jours as-tu été obligé de t’arrêter aux Canaries ? «
« Quelles émotions ressentez-vous depuis le début de votre aventure ? »
Serge: Le fait d’être seul provoque la remontée de beaucoup d’émotions. Par moment j’ai des larmes qui viennent mais ce n’est pas de la tristesse.
« Est-ce que tes exercices te permettent de ne pas avoir le mal de mer ? «
« Penses-tu à faire des photos pour nous les montrer à ton retour au collège ? »
Est-ce que vous vous ennuyez ? Est-ce qu’au contraire vous vous amusez ?
Serge: Je ne m’ennuie pas, je ne trouve pas le temps long. Je lis beaucoup. Et il m’arrive même de perdre la notion du temps : ne plus savoir quel jour on est par exemple .
« La terre ferme et vos amis vous manquent-ils ? »
Serge: Je pense souvent à ma famille et mes amis avec beaucoup d’émotion. Mais ils ne me manquent pas encore et je sais que je vais les revoir très vite. C’est vite passé : d’ici plus ou moins 18 jours je serais arrivé.
Merci les enfants de suivre mon aventure avec passion, c’est un rêve que je réalise et j’admire votre implication dans notre projet pédagogique.
À très bientôt pour d’autres nouvelles,
Amitiés,
Serge »
Message de Serge « Mes premiers instants avec les Alizés… »
« Bonjour à tous,
J’entame aujourd’hui ma deuxième semaine de traversée de l’Atlantique en solitaire et tout va pour le mieux après ce problème de drisse.
En quittant Les Canaries, je me suis fait un copain…Un dauphin m’a accompagné pendant dix minutes. J’ai aussitôt pris le caméscope pour filmer cet instant magique.
Je viens de passer mes premières nuits avec les Alizés qui, actuellement, sont un peu musclées (30 noeuds en moyenne avec rafale a 34), avec une houle de 3 mètres.
Dès lundi soir, avant la nuit j’ai réduit la voilure (petite trinquette et un ri dans la grand voile)
Tout va bien, le bateau supporte sans problème ce régime…Du coût j’en ai profité pour bien dormir !
Je viens d’installer et brancher mes panneaux solaires (voir ci-dessous), qui ont l’air de fonctionner à merveille.
Une longue traversée de l’Atlantique commence maintenant…
Bonne journée à vous tous et merci de suivre mon aventure !
Amitiés,
Serge ».
Message de Serge « Heureux et prêt à repartir… »
« Malgré ma volonté de faire une transat sans escale, j’ai été forcé à m’arrêter ce week-end aux Canaries. J’ai passé la journée d’hier à réparer et préparer le bateau pour qu’il soit dans les meilleures conditions afin de continuer mon aventure.
Je pense avoir réglé en grande partie le problème de drisse.
Je suis remonté en haut du mât pour resserrer la girouette et affiner mon réglage de grand voile.
J’ai aussi eu l’occasion de faire le plein d’eau et de gasoil.
Je suis en forme, il fait beau, je suis heureux et prêt à repartir.
Je vous promets de vous donner des nouvelles rapidement…
Amitiés,
Serge ».
Mes premières impressions de la Traversée « Après la pluie, le beau temps… »
« Bonjour à tous,
Tout d’abord je voudrais remercier tous ceux qui sont venus à mon départ, vous étiez très nombreux et moi j’étais déjà concentré.
Avec beaucoup, beaucoup, beaucoup d’émotions, je n’ai donc passé que quelques secondes avec chacun d’entre vous…Je me rachèterai à mon retour.
Ces cinq premiers jours ont été assez durs…Vomir deux fois, régler le sommeil et tout de suite entamer la traversée d’une dépression durant 24h, avec des creux de 3-4 mètres mais surtout en naviguant au près avec les vagues de face !
Trois ris et ma petite trinquette que j’adore !!!
Bref, de l’eau, du froid et du vent (12 degrés à l’intérieur du bateau)…
Mais après la pluie, le beau temps…
Hier soir tout s’est calmé le vent a tourné au portant et le bateau s’est mis à glisser tout doucement et silencieusement. Pas d’alerte radar de la nuit, pas d’alarme AIS, pas de cargo en route de collision, rien !!! Je me suis donc reposé en plusieurs séquences de 1 à 2 heures.
Et j’ai pu aussi prendre ma première douche. Et puis je viens de franchir un cap, j’ai enlevé des vêtements : il fait beaucoup plus chaud sous cette latitude.
A l’intérieur du bateau il fait 19,5 degrés. La journée a été reposante : pas de vent et du soleil.
J’en ai profité pour m’occuper du bateau : resserrer des vis, remplir le réservoir du bateau avec des jerricans, vérifier le safran…Et puis je prends le temps de vous écrire ce mail afin de vous donner des nouvelles de l’Atlantique…
A bientôt, Amitiés
Serge AVRIL »
Serge évitera l’Ouragan « Alex »
La tempête tropicale Alex est désormais devenue un Ouragan. A l’approche des Açores ce vendredi, C’est la première fois depuis 1938 qu’un phénomène de ce type naît dans l’Atlantique nord en janvier, totalement « hors saison ». Ses vents soufflent à 140 km/h ce qui le classe en catégorie 1, sur une échelle de 5.
Il devrait garder toute sa vigueur au cours des prochaines 48 heures avec un Axe Nord-Nord Ouest.
Cependant, pour éviter toute inquiétude, Serge évitera l’ouragan Alex. En effet, actuellement au Cap Ortegal et se dirigeant vers le Cap Finisterre, l’ouragan Alex sera passé et l’anticyclone des Açores revenu pour lui donner du soleil et des vents portants.
Départ de la Traversée et les premiers mots de Serge Avril
Retour en Images sur le Départ de notre Magicien Skipper Serge Avril
Les premiers mots de Serge : « Bonjour, je suis à mi-chemin du Golf de Gascogne. Tout va bien, je dors bien et il y a du vent (20 noeuds en moyenne) avec un peu de houle 3 mètres (Pour le Golf ce n’est rien du tout). À très vite, Serge »
Information sur notre Grand Jeu Concours : Serge a passé les deux tours du Vieux Port de La Rochelle à 15h08 UTC (heure internationale)
Les outils de Navigation
Nombreux sont les outils de navigation à prévoir lors d’une Transatlantique.
Du point de vue de la sécurité, Serge possède deux balises de détresse, dont une est placée dans son gilet et l’autre à l’intérieur de son bateau. En cas de danger, Serge activera cette balise qui donnera un message de détresse type MAY DAY par satellite.
Pour sa traversée de l’Atlantique en solitaire, Serge s’est équipé d’outils de navigation à la pointe de la technologie.
En effet, durant son aventure, il va gérer sa navigation via 2 tablettes « IPad ».
Les 2 IPads seront branchés en WIFI sur son téléphone satellite. Ce dernier sera connecté à internet via les satellites en mouvement autour de la Terre. Ainsi il pourra envoyer mais aussi recevoir des informations via ce téléphone qui transmettra les messages sur ses IPads.
De surcroit, imaginons le scénario catastrophe, si jamais le téléphone satellite tombe en panne ou se casse, il pourra se référer à l’ensemble de ses applications météo à la puce GPS intégrée dans les IPad et qui permet de se localiser pour les logiciels de routage météorologique.
–Weather4D Pro : http://www.weather4d.com
–MaxSea et Squid : deux logiciels de météorologie plus complexes et développés : http://www.maxsea.com/fr
Enfin, pour rassurer les plus sceptiques concernant l’éventualité où les 2 IPads tombent en panne. Il a toujours le moyen de suivre sa route grâce à ses cartes papiers, il pourra revenir à cette méthode avec l’aide de son GPS de situation, ce sera alors à lui de faire les points et ainsi de gérer sa navigation par les moyens dont il dispose.
Pour votre information, le budget des outils de navigation est :
–Le téléphone satellite pour 1400 euros avec un abonnement de 10 euros par mois pour la géolocalisation de Serge Avril durant sa traversée.
–2 Ipads à 650 euros l’unité avec connectivité téléphone satellite.
–3 Applications sur des informations à 50 euros
Les Passages Climatiques
Avec un système dépressionnaire qui arrive pendant les fêtes de fin d’année. Le départ de Serge est repoussé à début 2016.
La météo est l’élément capital de toute navigation. C’est pour cela que Serge a fait appel à un expert en routage météorologique. Pierre Barreau-Mainson de la société Paddle Zone Sailing informera Serge des difficultés climatiques qu’il peut rencontrer durant toute son aventure.
Du point de vue climatique, la route maritime de Serge vers les Antilles est assez simple à expliquer :
Celle-ci se découpe en 3 phases bien distinctes :
1ère phase : Phase de Dépression : De la Rochelle jusqu’au Golf de Gascogne.
Pour faire simple et explicite, ce système de dépression est défini par les vents qui font face à sa route. Il est alors obligé de tirer des grands bords face au vent (faire une route en ZigZag pour avancer). C’est le moment climatique le plus dur et le plus « sportif » à passer.
Par conséquent, le départ ne peut pas être donné à date fixe. En effet, le départ est défini en fonction de la position de la dépression, soit celle-ci est très haute (vers les côtes anglaises) et là il va pouvoir partir, soit celle-ci est très basse (vers les pyrénéens donc sur la route de Serge) et là, il est impossible que Serge prenne le Départ.
2ème phase : Période de Transition, période entre la dépression et la période anticyclonique. Géographiquement, du Golf de Gascogne jusqu’aux iles de Madère.
C’est ce qu’on appelle la période d’adaptation, les passages climatiques sont alors incertains. Il peut soit récupérer les vents d’Alizés dès les Canaris (la meilleure situation possible) où il peut aller chercher les vents chauds et portants un peut plus au sud vers le Cap Vert pour ensuite se diriger vers les Antilles.
3ème phase : la phase dite « Anticyclonique », qui peut se situer des Canaries ou du Cap Vert jusqu’à la Martinique.
C’est vraiment le second temps de la traversée de Serge. Il va se retrouver avec des vents portants, de la chaleur et un soleil qui se lève dans son dos et se couche devant lui, bref le « bonheur » ! Amplement mérité après avoir passé les systèmes dépressionnaires.
Il va donc pouvoir mettre Namaste sous spie et filer tout droit vers la Martinique. Si tout va bien, Il devrait terminer sa traversée en solitaire avec un passage climatique stable et harmonieux.
La gestion contre le Mal de Mer
Suite à ses entrainements au large, Serge s’est rendu compte qu’il avait le mal de mer lors de « grosse » mer où lorsque le bateau bougeait. Afin de réaliser la traversée de l’Atlantique en solitaire, il a donc immédiatement consulté le cabinet de kinésithérapie à la Rochelle de Faustine et Guillaume BERNARD, spécialistes de la « rééducation vestibulaire ».
Pour votre information, lorsqu’on a le mal de mer, tout le système est mis à mal, surtout à l’intérieur du bateau où les yeux voient un environnement stable alors que le corps tangue.
Le principe de la rééducation vestibulaire est de créer un conflit sensoriel « proche » de celui du mal de mer afin de rééduquer l’oreille interne et le cerveau à vaincre les conflits créés artificiellement.
Plus tard, en mer, Serge parviendra à gérer son mal de mer en faisant appel à sa mémoire liée à sa rééducation.
Voici en vidéo la méthode de Serge dans sa rééducation vestibulaire
Placé sur un fauteuil rotatoire qui tourne dans un sens puis dans l’autre, Serge effectue 4 tours (360°) puis la chaise s’immobilise. Il doit alors fixer un point noir sur le mur et dire « stop » lorsque que le point noir semble pour lui stabilisé. C’est le principe de l’équilibre par la stabilisation du regard.
Lors de ses premières séances, Serge croyait que son corps était en mouvement alors qu’il était fixé sur son siège, il mettait alors plus de 20 secondes à stabiliser son regard, désormais il met 1 seconde à équilibrer sa vision.
Serge à donc réussi à rééduquer son oreille interne. Lors de sa dernière sortie au large, il n’a pas eu la moindre sensation de mal de mer.
Actuellement dans la dernière phase de sa rééducation vestibulaire, Serge rééduque son cerveau à faire plus confiance à son oreille interne qu’à ses yeux, dans un seul but : éviter à nouveau tout conflit d’information !
La Préparation mentale de Serge
Pour sa traversée, Serge s’est entrainé principalement avec des séances quotidiennes de méditation. En complément de sa séance de 30 minutes tous les jours, il anime les dimanches un groupe de méditation au Domaine de Grammont.
Vous voulez en savoir plus sur l’origine de sa vocation pour la méditation ?
Il y a très longtemps, suite à un problème de cœur, des questions se sont posées. Il est alors tombé sur des livres sur l’Inde. Suite à cela, il a prit l’avion pour un premier voyage de 2 mois en immersion complète.
Lorsqu’il est arrivé là-bas, il s’est tout de suite senti comme chez lui. Il fît alors la rencontre de sages dans différents Âshrams. Depuis, il y retourne tous les ans pendant au moins 1 mois.
Serge est attiré par l’esprit indien, par leur façon de voir les choses, par leurs pratiques. Le spirituel l’attire beaucoup, les sages et leur environnement l’ont vraiment touché.
Toutes ces années d’enseignement et de pratique du yoga ont donc contribué à sa préparation mentale.
Durant sa traversée, il va tout naturellement continuer ses séances de méditation sur le bateau mais il ne prend pas ça comme une obligation, pour lui, c’est naturel.
Pour Serge, cette traversée est également un travail et un voyage intérieur sans aucune distraction extérieure.
La Préparation de Namasté
Fin Novembre, Serge s’est attelé au nettoyage et à la préparation de Namasté avant son départ. Malgré qu’il soit un bateau d’exception, il y a eu de l’entretien à effectuer. Il a fallu nettoyer entièrement sa coque afin d’enlever le dépôt accumulé dessus.
En résumé, Il était temps de «bichonner» Namasté, futur compagnon d’aventure de Serge !!!
En effet, dans le cadre de sa transatlantique, il faut absolument que son bateau puisse naviguer le mieux possible sans être freiné.
Namasté est déjà de retour du Chantier et visible sur le vieux port de La Rochelle.
Sachez que Serge se languit de retourner à l’entraînement en sa compagnie afin de pouvoir régler les derniers détails techniques.
Suivez sa préparation du matériel de navigation dans un prochain article.
Le saviez vous ? Namasté est une salutation ayant comme sens « La Lumière en moi honore la lumière qui est en vous » et plus communément utilisé pour dire « bonjour » ou « au revoir ». Namasté s’utilise pour tout le monde et se réfère à rendre hommage à l’autre !
Préparation physique pour la Traversée de l’Atlantique
Préparation physique générale
Pour son projet de traverser l’Atlantique en solitaire, Serge n’a pas fait appel à un préparateur physique en particulier. En effet il pratique le sport depuis des années. Cependant, pour son défi, il s’est obligé à suivre un entrainement physique régulier en plus de ses activités professionnelles.
Tous les jours, il s’entraine plus de 30 minutes, principalement sur son vélo elliptique afin de muscler son dos qui sera mis à rude épreuve durant son aventure !!!
Son hygiène de vie
Pour l’instant, il mange normalement même si il a commencé à prendre des compléments alimentaires de la marque du laboratoire LESCUYER pour une gestion efficace de son alimentation.
Ces produits de très bonne qualité sont surtout très bons pour ses articulations qui vont être souvent sollicitées. Cependant sachez que cela ne remplace en aucun cas ses repas !
Préparation physique spécifique à la traversée : sa gestion contre le mal de mer
Suite à ses entrainements au large, Serge s’est rendu compte que lorsqu’il y avait une mer agitée et que le bateau bougeait beaucoup, il avait le mal de mer. Il a donc immédiatement consulté un kinésithérapeute à La Rochelle spécialiste de la « rééducation vestibulaire ». Un prochain article sera consacré à sa gestion contre ce mal de mer, un phénomène important dans sa préparation à la traversée de l’atlantique en solitaire !
Enfin, pour préparer son corps à un tel défi, Serge va consulter un ostéopathe deux fois avant de prendre la direction des Antilles…